12 décembre 2011
1
12
/12
/décembre
/2011
21:47
L’aventure du « lovehotel » commence – je traine 10 min avant l’heure dans les ruelles autour de la rue Saint Dénis, je suis nerveuse, excitée, paniquée – encore une fois ce combat à l’intérieur me secoue pas mal.
En attendant au feu rouge je lance à haute voix dans l’air: S’il ne vient pas je meurs !
Et d’un coup je comprends une chose : D’un côté je suis ouverte, tous mes capteurs sont prêtent à recevoir, je me tourne complètement vers l’expérience et avec la même rapidité je deviens incroyablement vulnérable – et quelques pas plus loin je vois : C’est ça la vie. Il n’existe pas l’un ou l’autre : Si je veux que chaque cellules en moi est vivante, tourne à 100%, les blessures sont inclues.
Oui, je suis décidée, je veux vivre comme ça, parce que ça vaut le coup !
Allons-y.
Je le vois toute de suite, mais je ne veux pas croire que c’est lui, même dans la nuit je le reconnais, MAIS ces photos datent au moins de 10 ans ! Oui, c’était un très bel homme, ça se voit. Mais maintenant…. Après le premier choc, je suis émue que des mecs aussi commencent de ne pas assumer leurs âges.
Pour avoir l’accès à la chambre il faut traverser un sex-shop – pas vraiment drôle, nous ne trouvons pas le chemin, il ne réagit pas, c’est moi qui demande une employée. Elle nous dirige travers ce labyrinthe vers la chambre en passant devant les cabines pour les hommes qui se branlent devant les films, j’entends leurs gémissements. Ça ne m’excite pas du tout et je me force de ne pas me laisser perturber par cette ambiance vachement glauque.
La chambre souhaitée est encore occupée donc nous nous squattons la chambre : Venise avec des gondoles au mur et un grand écran plat qui montre déjà bien une énorme queue noire qui rends dans l’anus d’une petite japonaise. Bravo !
On s’arrange, je jette mon écharpe sur l’écran : je ne veux pas qu’il bande parce qu’il voit la dame à l’écran.
Il est assez sobre, pas séducteur, galant, ou courtois du tout. Il commence son travail comme un bon ouvrier qui connait très bien des gestes qu’il faut et voilà je n’ai rien à me plaindre, il bande très bien, il me touche avec une efficacité surprenant. La glace au plafond m’avais dérangé au début, puis je trouvais du goût de voir son cul et mes jambes.
Et maintenant les filles un bon conseil pour vous ! Si vous faite connaissance d’un musicien demander AVANT un rendez-vous QUEL instrument il joue ! J’éclat de rire quand je l’apprends. Je peux dire un batteur à son rythme à lui – rien à faire.

Bon, malgré tout je me sens très bien servi, et apparemment il est aussi content, voilà mission accomplie.