Très tard, brindezinguée, posée au bout du monde en attente du métro, je réfléchis: ne pas me déposer à la gare ou carrément chez moi avec cette ravissante voiture peut le faire passer pour un plouc ou comme il disait: Elle va me prendre pour son esclave.
Je risque de rater mon dernier train et mes dépenses ces derniers temps ne me permettent pas vraiment un taxi ...
Un Français et quand même un plouc, est-ce possible?
Je n'avais pas trop envie de le voir, mais ces mails étaient si charmants et drôles, j'ai cédé à l'image que je me suis faite de lui: un barbu, qui se tracasse avec des questions morales, pour m'avoir googlé, étant tombé sur mon blog, en pensant qu'il rentrait dans mon intimité.
Hm, tombant dans un fauteuil profond du bar de Mama Shelter, j'étais ravie de parler avec lui!
J'aime son intérêt au monde, il est ouvert, curieux et bavarde - il est adorable! Je profite de boire des cocktails, sentir de temps en temps sa main sur ma cuisse et s'embrasser dans la rue.
Petit hic, des petites vagues de son haleine acide qui j'ai liées au fait de ne pas avoir dîné.
Il m'a bien assuré, il me désire! J'ai très envie de le revoir!