20 novembre 2011
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19:46
Dimanche 17h rendez-vous chez lui – je suis au mode ‘attente excité !
Je prends un bain, je me gomme, je me baume, je mets du vernis, j’essaie de discipliner mes cheveux - je perds mon souffle.
Je me force de repousser tous mes phrases négatives qui tombent comme la grêle sur moi : Non, il s’est trompée, il va voir à quel point je suis moche, il va découvrir à quel point mon corps est vieux. Et en plus je parle, mais en fait je suis super coincée, peut-être je ne sais pas répondre à ses désirs etc. Ca n’arrête pas, comment la faire taire, cette voix dans ma tête ?
Bon, j’y vais ! Il habite dans un nouveau bâtiment au dernier étage avec une vue superbe sur Paris. Mais je n’ai pas de temps de me délecter de cette vue, il me place toute de suite sur le sofa et il commence à m’embrasser.
La chanson d’Anaïs me vient dans la tête:
Hm, donne moi ta langue, mange moi comme une mangue...
Son appartement est plein des statuettes asiatiques, des mains Mutra, des Taras, Ganesh – je me sens bien entouré, rassuré.



Il ne perd pas de temps, il est habile avec des femmes, il sait exactement comment faire et je démarre d’une vitesse vertigineuse. Je ne croyais pas que c’est possible – je me penche contre lui et tous mon corps vibre.
Il m’amène dans sa chambre, encore plus des statuettes, la lumière tamisée. Je remarque malgré mon aisance que je guette une demande dont je n’arriverais pas à répondre : la sodomie, fellation forcée ou je ne sais pas quoi.
Mais non, tous ce qu’il me fait m’enchante et jouie à fond. Ma faim augmente, j’ai envie de l’accueillir en moi complètement, je m’ouvre de plus en plus, je suis aux anges.
Il me donne exactement ce qui me fallait ! Après je sens mon corps complètement équilibré – j’ai l’impression de ne pas avoir sentie ça depuis une décennie.
Au retour à la maison, je suis coincée dans un bouchon boulevard Clichy et les lumières de tous les sex-shops et du Moulin Rouge, qui m’enchantent normalement, me semblent d’un coup pathétiques. Pourquoi donner tant d’énergie dans le ‘faire semblant’ quand le VRAI est irremplaçable.
Le chauffage de ma voiture me souffle son odeur, son parfum autour du nez – j’adore !
Je me sens gâtée, satisfaite et heureuse.
