Ca y'est!
J'avais monté un alibi impeccable pour aller à Rennes - la ville où mon amant est muté. Ce qui me permets de rester de 18 heures a 20 heures le lendemain à ses côtés. J'ai du mal rester assise sur mon siège, je suis tellement excitée, pleine de joie de n'avoir rien d'autre à faire de sentir sa présence.
Il m'attend en face de la porte de ma voiture, débout, grand, avec un t-shirt jaune néon et un grand sourire. Je le vois tout de suite, sa beauté me frappe chaque fois.
Arrivée à son appartement je me jette sur sa queue, dressée, merveilleusement prête à être aceuillie par ma bouche, qu'elle absorbe affamée, assoiffée d'envie. Je le tire, je le suce jusqu'à ce que le jus si désiré emerge.
Ce prélude parfait nous mène dans son lit, l'orage de mon avidité de le sentir enfin après tout se temps, mon impatience de vivre son corps, passent sur nos corps enlacés, noués, glissant de sueur.
Au dîner j'arrive enfin à le regarder calmement, apaisée parlant de nos vécus entretemps.
Plus tard nous nous retrouvons sur le sofa et il commence à me fouiller avec ses doigts, il me penetre délicatement pour me découvrir de plus en plus fort sans oublier le reste de mon corps. Je me tords de désir, il sait si bien me monter - mon énergie déborde, je jouis, jouis, jouis...
Très épuisée je retombe au lit et nous recommencons à nouveau. Dans ses bras mon énergie revient - je me sens comme un perpetuum mobile. En cuillière il écarte mes fesses, après il saisit ma hanche pour me donner du rythme, c'est ce va et vient qui me berce, qui monte de plus en plus. Il regarde sa queue rentrer et sortir - je l'envie de cette vue. Quelque fois je sens son souffle sur ma nuque. Je m'endors repue, chaque cellule est satisfaite.
Je me reveille et c'est évident - je n'ai jamais assez de lui. Je le regarde et je coule immédiatement, mes lèvres s'ouvrent toujours prêtes à l'acceuillir profondement. En levrette je me vois dans la glace, ma nuisette est jolie, son corps puissant et élégant me pousse merveilleusement - je suis au ciel.
Il travaille à la maison, son ordi devant lui, nous parlons, je sommeille à côté de lui. Pour moi c'est comme en vacances, j'ai du temps dans la salle de bain, je bénéfice du temps, sans être presser je m'occupe de mon corps. La crème, la brosse, j'adore qu'il jette de temps en temps un oeil. Sous son regard je comprends à quel point j'ai appris de m'aimer, aimer mon corps et comment je m'épanouie sous le regard désirant d'un homme.
Plus tard je zappe dans sa collection de film-X, ça ne me chauffe pas vraiment, la vue de l'homme réalisateur ne m'excite pas et je change pour voir la vidéo que nous avons faite de nous deux. Je rougis toujours de honte, de ce que je fais, ma voix, mon gemissement, je n'aime pas mes cris.
Je suis allongée sur le sofa, je me touche, je ne veux pas interrompre son travail - mais il arrive, il s'allonge sur moi, je sens son poids, son ventre chaud, je le serre contre moi, le rythme est doux, il me berce bien et des vagues d'orgasmes sont longues et éxtraordinaires.
Après le déjeuner le soleil tape sur le parquet et je prends place sur une petite chaise qui me permets d'écarter mes jambes. Quel luxe de se faire bronzer la zezette dans son propre appartement. Je vois un jardin et des grandes arbres, personne ne peut nous voir, je me penche sur la rambarde. Avec lui je n'ai pas le temps à fantasmer, il arrive derrière moi, il me prend, j'essaie de rester muette. Il me pousse d'abord doucement et monte en vitesse, je vois son corps et sa bouche ouverte dans le vitre - je le vois jouir, jouir jouir...
Le temps du départ de mon train arrive, je prépare mon bagage et je range la vaisselle dans la cuisine. D'un coup il dégage le plan de travail, m'y assoit et pose mes jambes sur ses épaules - il me fait la baise d'adieu, bien intense et profonde.
Les jambes encore tremblantes, il m'accompagne à la gare main dans la main.
Adieu mon beau!
Comme une image 01/05/2013 12:29
Comme une image 30/04/2013 18:37
L'éros de Scharlotte 01/05/2013 11:39